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Rester en mouvement pour booster son élan vital

« Le mouvement, c’est la vie », je me le répète souvent. Dans le mouvement, il y a la sécurité, celle de se dire que rien n’est figé ou déterminé. Le mouvement peut aussi évoquer l’insécurité puisqu’il implique naturellement une déstabilisation pour retrouver l’équilibre.


une femme qui danse

Rien n’est figé ni déterminé.


Qu’on le veuille ou non, le mouvement est permanent, à l’extérieur de nous comme à l’intérieur. Nous aurons beau vouloir forcer l’immobilisme, la vie en soi est toujours en mouvement, tant d’un point de vue biologique (nos fonctions vitales) que du point de vue de la conscience. La conscience est toujours conscience de quelque chose, ce qui implique qu’elle est toujours « tournée vers », en mouvement…


Le mouvement est permanent en nous. Nous aurons beau dire, nous ne sommes jamais la même personne que la veille, les expériences, quelles qu’elles soient, nous transforment par petits bouts. Le regard change, nos points de vue évoluent, nos désirs varient, notre élan vital fluctue… Rien n’est figé ni pré-déterminé.


Le mouvement appelle à s’élever, se construire.


Rester en mouvement, c’est maintenir une dynamique de vie dans une attitude d’ouverture et d’acceptation pour composer « avec ». Dans les périodes « basses», c’est l’opportunité d’explorer d’autres possibles, de s’ouvrir à l’altérité. Dans les périodes « hautes », c’est l’opportunité de s’élever sans rester sur des acquis qui, restés figés, pourraient s’éteindre à leur tour (je pense au couple par exemple.).


Cette force de dynamisme de vie est propre à chacun et peut fluctuer d’une période à l’autre (rien n’est déterminé.). Elle est favorisée par la conscience que nous avons de nous-même. En prenant conscience de nos mouvements intérieurs, il est possible de mieux connaître notre rapport au monde, donner du sens à notre évolution, et développer nos ressources intérieures et nos potentiels.


Quel est le frein principal au mouvement ?


Parfois, le besoin de sécurité peut aller à l’encontre de ce dynamisme de vie. Il peut se traduire par l’envie de ne pas bouger ce qui constitue nos repères, rester dans le connu. Il peut nous maintenir dans un état de vulnérabilité qui nous confère une identité, nous permet d’être reconnu par cette présupposée identité. Le besoin de sécurité va à l’encontre du mouvement, de notre évolution, et surtout fausse notre identité.


En restant dans l’inertie, nous ne devenons pas ce que nous sommes, mais ce que la norme veut que nous soyons. L’inertie nous fait tomber dans des valeurs matérialistes et ne favorise pas « l’être », ni l’authenticité. L’inertie m’évoque le vide à l’intérieur, à l’inverse, le mouvement appelle à structurer, déstructurer, expérimenter et devenir.


Comment la sophrologie nous aide-t-elle à rester en mouvement ?


Il n’est pas toujours facile en rester en mouvement dans toutes les périodes de la vie. La sophrologie est un des leviers qui nous permet d’étayer nos repères afin de nourrir la sécurité intérieure dont tout individu a besoin.


Notre sécurité intérieure est notre rempart pour faire face à tout facteur pouvant freiner notre élan vital. La sophrologie nous permet de reprendre contact avec ce qui est vivant et bel et bien en mouvement à l’intérieur de nous.


En cabinet, je peux recevoir des personnes souffrant d’un sentiment de vide à l’intérieur, avec la sensation de ne plus avoir aucune saveur dans la vie. En remettant le corps et la conscience en mouvement à travers la sophrologie, nous travaillons à recontacter le sentiment de sa propre présence dans l’espace, de son corps vivant, des sensations et des ressentis qui nous traversent. Progressivement, l’objectif est d’ouvrir son champ de conscience et observer, en toute sécurité, que d’autres possibles existent et ainsi de les explorer.

C’est par le mouvement qu’il est possible d’accéder à autre chose, contacter un autre état, s’élever.


Par une conscience plus fine de nous-même, nous sommes en capacité de mieux connaître nos besoins, ce qui compte pour nous, afin d’orienter notre mouvement de vie dans une certaine écologie de nous-même, dans un respect profond de ce que nous sommes, afin d’avancer en sécurité de façon positive et structurante.


La sophrologie est une ressource précieuse permettant de cultiver le mouvement et l’élan de vie en toute autonomie.


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